Lecture biblique – Psaumes 91

Celui qui se place à l’abri auprès du Dieu très-haut et se met sous la protection du Dieu souverain, celui-là dit au Seigneur : « Tu es mon refuge et ma forteresse, tu es mon Dieu, j’ai confiance en toi. »

C’est le Seigneur qui te délivre des pièges que l’on tend devant toi et de la peste meurtrière. Il te protégera, tu trouveras chez lui un refuge, comme un poussin sous les ailes de sa mère. Sa fidélité est un bouclier protecteur, une armure. Tu n’auras rien à redouter : ni les dangers terrifiants de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, ni la peste qui rôde dans l’obscurité, ni l’épidémie qui frappe en plein midi. Oui, même si mille personnes tombent près de toi et dix mille encore à ta droite, il ne t’arrivera rien. Ouvre seulement les yeux et tu verras comment sont payés les méchants. Oui, Seigneur, tu es mon refuge. Si tu as fait du Très-Haut ton abri, Aucun mal ne t’atteindra, aucun malheur n’approchera de chez toi. (…)

« Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai à l’abri ; je le protégerai, parce qu’il sait qui je suis. Il m’appellera au secours et je lui répondrai. Je serai à ses côtés dans la détresse, je le délivrerai, je lui rendrai son honneur. Je lui donnerai une vie longue et pleine, et je lui ferai voir que je suis son sauveur. »

Psaumes 91, NFC

Tim Keller appelle le psaume 91 « un concentré de douceur »[1]. Il est vrai que ce psaume fait du bien ! En peu de versets il dit à ceux qui sont attachés à Dieu qu’il est notre secours, notre délivrance, qu’il nous protège de tous les maux. Ces promesses sont les cadeaux somptueux de sa grâce.

Depuis plusieurs semaines, on parle beaucoup de maladie et de mort – le danger dont l’homme a le plus peur ! Cependant les chrétiens reçoivent de la parole de Dieu une assurance. La mort physique nous frappera, mais Christ, par sa mort et sa résurrection a payé le prix pour que, par la foi, nous soyons réconciliés avec Dieu et que nous ayons la vie éternelle.


Louange

Victoire !

Refrain
Victoire au Seigneur de la vie,
Victoire au Dieu de l’infini,
Victoire au nom de Jésus-Christ,
Victoire pour le Saint-Esprit.

1. Le règne est pour le Tout-puissant,
Le règne pour lui dans tous les temps,
Car l’agneau a donné son sang
Qui crie victoire dès maintenant.

Refrain
Victoire au Seigneur de la vie,
Victoire au Dieu de l’infini,
Victoire au nom de Jésus-Christ,
Victoire pour le Saint-Esprit.

2. Son nom est Parole de Dieu,
Il juge et règne dans les cieux,
Il est le Lion de Juda
Qui a triomphé du combat.

Refrain
Victoire au Seigneur de la vie,
Victoire au Dieu de l’infini,
Victoire au nom de Jésus-Christ,
Victoire pour le Saint-Esprit.

Mon ancre et ma voile

1. Dieu tu es ma force, ma consolation,
Une lampe devant mes pas.
Ta voix a triomphé de l’ouragan,
Remporté le combat.

Refrain
Tu m’offres chaque jour
Ton infaillible amour ;
Toi, qui as fixé le cours des étoiles,
Sois mon ancre, sois ma voile !

2. Tu étends mes ailes pour toucher les cieux,
Protégé par ta main.
Ta grâce m’appelle à lever les yeux
Et suivre ton chemin.

Refrain
Tu m’offres chaque jour
Ton infaillible amour ;
Toi, qui as fixé le cours des étoiles,
Sois mon ancre, sois ma voile !

3. Ta miséricorde coule de la croix,
Ton sang m’a racheté.
Tout ce que je suis me vient de toi.
Sans fin je te louerai.

Refrain (x2)
Tu m’offres chaque jour
Ton infaillible amour ;
Toi, qui as fixé le cours des étoiles,
Sois mon ancre, sois ma voile !

Une chose

Une chose, une chose,
Une chose que je désire ardemment:
Je voudrais habiter
Dans la maison du Seigneur
Tous les jours de ma vie,
Admirer sa beauté,
Apprendre à le connaître
Tel qu’il est vraiment.


Temps de prières de louange

Chacun peut :

  • Remercier pour une chose que nous aimons dans notre Église.
  • Partager un encouragement reçu cette semaine.

Méditation biblique – Actes 3.1-12

Pierre et Jean montaient au temple pour la prière de trois heures de l’après-midi. Près de la porte du temple, appelée la Belle porte, il y avait un homme boiteux depuis sa naissance. Chaque jour, on le portait et on l’installait là, pour qu’il mendie auprès de ceux qui entraient dans le temple. Il vit Pierre et Jean qui allaient y entrer et il leur demanda de l’argent. Pierre et Jean fixèrent les yeux sur lui et Pierre lui dit : « Regarde-nous ! » L’homme les regarda avec attention, car il s’attendait à recevoir d’eux quelque chose. Pierre lui dit alors : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! » Puis il le prit par la main droite et il le releva. Aussitôt, les pieds et les chevilles du boiteux devinrent fermes ; d’un bond, il fut sur ses pieds et il se mit à marcher. Il entra avec les apôtres dans le temple, en marchant, en sautant et en louant Dieu. Tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. Quand ils reconnurent que c’était lui qui se tenait assis à la Belle Porte du temple pour mendier, ils furent tous remplis de crainte et de stupeur à cause de ce qui lui était arrivé.

Comme l’homme ne quittait pas Pierre et Jean, tous, frappés de stupeur, accoururent vers eux dans la galerie à colonnes qu’on appelait portique de Salomon. Quand Pierre vit cela, il s’adressa au peuple : « Gens d’Israël, pourquoi vous étonner de cette guérison ? Pourquoi nous regardez-vous comme si nous l’avions fait marcher par notre propre puissance ou grâce à notre attachement à Dieu ? »

Actes 3.1-12

Nous reprenons cette semaine notre exploration du début des Actes des apôtres, cette fois-ci après la naissance de l’Église. Si vous vous souvenez, nous avions commencé notre parcours par ce passage qui décrivait la vie communautaire enthousiaste des premiers chrétiens (Ac 2.42-47). Du coup, nous étions remontés dans le temps pour voir comment nous en étions arrivés là. À présent, nous allons poursuivre le fil du récit et voir comment va se passer la vie de cette communauté, à quels problèmes ils vont être confrontés… et surtout, comment ils les surmontent.

Mais aujourd’hui, ce n’est pas un problème, mais le récit d’un miracle que nous lisons. Nous avions lu que Dieu accomplissait beaucoup de prodiges et de signes extraordinaires par l’intermédiaire des apôtres (2.43), en voici un exemple.

Le récit est découpé en 3 temps, autour de 3 personnages ou groupes de personnages.

  1. Tout d’abord, il y a l’infirme. On ne connaît pas son nom. Il est un mendiant anonyme, quelqu’un qu’on remarque à peine ; il fait partie du décor. Pour ses voisins, il est réduit à son handicap, dont le texte nous dit qu’il l’a depuis sa naissance. Du coup, il a appris à vivre avec. Tous les jours, on le pose à la porte du temple et il demande l’aumône. Sans doute espère-t-il que ceux qui se rendent au temple pensant à Dieu seront un peu plus généreux que les autres… Ce n’est pas fantastique comme perspective, mais ça fonctionne ; il arrive à survivre de cette façon.
  2. Ensuite, il y a Pierre et Jean, les acteurs de la guérison miraculeuse. Nous les connaissons, ce sont deux figures parmi les apôtres de Jésus. Lorsqu’ils rencontrent l’infirme-mendiant, ils ne détournent pas le regard comme il peut nous arriver de le faire. Non, ils lui répondent. Non pas de la façon dont il l’attend, par une aumône, mais ils répondent par la puissance libératrice de Jésus-Christ. Ils ne sont, eux, que des intermédiaires par lesquels il agit. Cette puissance apporte bien plus que l’aumône espérée : il n’y a qu’à voir la réaction du miraculé louant désormais Dieu de façon exubérante pour comprendre la valeur qu’il y met.
  3. Pour être complet, il ne faut pas oublier les spectateurs de cette scène, qui ne restent pas insensibles. Quand ils voient le désormais ex-infirme se réjouir d’une façon tellement forte de son changement d’état, ils sont ébranlés. Assurément, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Comment le comprendre ? Du coup, Pierre se fait un plaisir de repartir dans un de ses discours pour expliquer l’œuvre de Dieu. Mais nous nous arrêtons là, alors restons sur le miracle.

Pour moi, le point saillant de notre récit, c’est cette phrase de Pierre : « Je n’ai ni argent, ni or, mais ce que j’ai, je te le donne. » (6). À l’infirme qui se contente de cet état auquel il s’est habitué et dans lequel il survit, Pierre vient apporter bien plus que ce qu’il espère : la puissance libératrice de Jésus-Christ !

Alors qu’il dirige une grande Église, jeune, enthousiaste, certainement pleine de besoins, Pierre reste conscient de ce qu’il est en mission pour Jésus. Lui qui a marché avec lui sur les routes de Judée, il sait que Jésus n’a eu de cesse d’apporter à ceux qu’il rencontrait une vie nouvelle, une vie meilleure. Et pour Jésus, la vie meilleure ce n’est pas quelque chose de théorique ! Lorsqu’il y a un handicap physique ou spirituel, Jésus apporte la guérison. Et Pierre reproduit le modèle de son maître, prouvant ainsi que cette œuvre ne s’est pas arrêtée à la mort de Jésus sur la croix.

Voilà qui nous interpelle, nous qui voulons nous aussi être disciples de Jésus. Nous aimons l’Église, et il est facile d’y consacrer beaucoup de notre temps – d’autant plus qu’il y a tant de choses à y faire ! Mais nous devons aussi prêter attention au monde qui nous entoure et à ne pas nous rendre insensible à ses sollicitations. N’y a-t-il pas dans le monde des personnes qui ont de grands besoins de guérison – physique, psychique ou spirituels… Comme Pierre, nous ne pouvons pas toujours répondre à leurs demandes. Mais nous croyons que nous avons quelque chose qui leur apporte bien plus : la puissance libératrice de Jésus-Christ en nous !

Questions pour aller plus loin, pour méditer ensemble ce texte

  • Croyez-vous que Jésus guérisse encore aujourd’hui ?
  • Comment réagissez-vous aux sollicitations de ceux que vous côtoyez ? Savez-vous discerner, derrière leurs demandes, ce dont ils ont vraiment besoin ? 

Chant

Son nom est Jésus

Son nom est Jésus, Jésus,
Il vient pour te consoler.
Il guérit les cœurs brisés,
Soulage les opprimés,
Il est toujours capable de délivrer.



Prières

Prions pour ceux que nous côtoyons : famille, amis, voisins, rencontres… Que le Seigneur nous montre leurs vrais besoins et ce que nous pouvons leur apporter par la puissance libératrice de Jésus-Christ.

Prions également pour ceux qui fréquentent notre communauté. Cette semaine nous prions pour 3 personnes ou familles (cf. mails d’annonces).

Persévérons dans la prière pour ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, et plus particulièrement pour les soignants de notre Église!

Et pour continuer…

La Bible nous encourage à passer à l’action selon le don que nous avons reçu :

Que celui qui a reçu un ministère d’encouragement encourage. Que celui qui donne le fasse sans arrière-pensée ; que celui qui dirige le fasse avec sérieux ; que celui qui secourt les malheureux le fasse avec joie. Que votre amour soit sincère. Ayez donc le mal en horreur, attachez-vous de toutes vos forces au bien

Romains 12.8-9

Vivons cette exhortation en nous contactant durant la semaine, en participant à l’offrande, en demeurant fidèles aux engagements pris dans l’Église ou en témoignant de la générosité autour de nous.

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit saint soient avec vous tous !


[1] Dans son livre Les Psaumes de Jésus, Ourania, 2017