Lecture biblique – Romains 5.1-10

Ainsi, nous avons été reconnus justes par la foi et nous sommes maintenant en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. Par Jésus nous avons, par la foi, eu accès à la grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et nous mettons notre fierté dans l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu. Bien plus, nous mettons notre fierté même dans nos détresses, car nous savons que la détresse produit la persévérance, que la persévérance produit le courage dans l’épreuve et que le courage produit l’espérance. Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par l’Esprit saint qu’il nous a donné.

En effet, quand nous étions encore sans force, le Christ est mort pour les pécheurs au moment favorable. Déjà qu’on accepterait difficilement de mourir pour quelqu’un de droit ! Quelqu’un aurait peut-être le courage de mourir pour une personne de bien. Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. Par le don de sa vie, nous sommes maintenant reconnus justes ; à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Nous étions les ennemis de Dieu, mais il nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. À plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés avec lui, serons-nous sauvés par la vie de son Fils.

Romains 5.1-10, NFC

L’apôtre Paul nous parle ici de l’amour éternel, inimaginable, de notre Dieu. Quelle incroyable déclaration d’amour que le message de l’évangile, et quelle démonstration d’amour d’un Dieu qui est intervenu alors que nous étions sans force ! Par la foi, nous pouvons être réconciliés avec Dieu, tout en passant par des difficultés qui nous permettent d’apprendre à mieux le connaître. Transformés, guéris, nous serons comblés de son amour stupéfiant pour toujours. Nous avons l’espérance de prendre part à la gloire de notre Dieu éternellement. Quel privilège de pouvoir vivre de l’amour incomparable de l’Eternel, dès maintenant !



Louange

C’est par la grâce

Strophe 1
C’est par la grâce que nous venons
Nous présenter devant toi.
Non par nos forces ou nos efforts,
Mais par le sang de l’Agneau.
Tu nous appelles auprès de toi ;
Seigneur, nous voici.
Tu nous attires auprès de toi,
Par ta grâce nous voici, Par grâce nous voici.

Refrain
Si tu comptais tous nos péchés,
Qui vivrait ?
Mais nous entrons purifiés
Par le sang de l’Agneau.
Si tu comptais tous nos péchés,
Qui vivrait ?
Mais nous entrons purifiés
Par le sang de l’Agneau.

Strophe 2
C’est par la grâce que nous venons
Nous présenter devant toi.
Non par nos forces ou nos efforts,
Mais par le sang de l’Agneau.
Tu nous appelles auprès de toi ;
Seigneur, nous voici.
Tu nous attires auprès de toi,
Par ta grâce nous voici, Par grâce nous voici.
Par grâce nous voici, Par grâce nous voici.


Voyez de quel amour

Strophe 1
Voyez de quel amour
Le Père nous a tous aimés !
Voyez de quel amour
Le Père nous a tous aimés !

Strophe 2
Il nous a appelés ses enfants.
Il nous a appelés ses enfants.


En Jésus seul

Strophe 1a.
En Jésus seul est mon espoir,
Lui, ma lumière, ma force, mon chant,
Pierre angulaire, solide rempart,
Même quand l’orage devient violent.

Strophe 1b.
Oh, quel amour ! Oh quelle paix !
Les luttes cessent, la peur se tait.
Mon réconfort, mon plus grand bien,
Dans l’amour du Christ, je me tiens.

Strophe 2a
En Jésus seul, Dieu s’est fait chair
Dans un enfant. Oh ! quel mystère !
Ce don d’amour, de sainteté,
Haï par ceux qu’il vint sauver.

Strophe 2b
Jusqu’à la croix, il s’est livré,
Sur lui la colère est tombée.
Tous mes péchés, il les a pris ;
Par la mort de Jésus, je vis.

Strophe 3a
Là, dans la tombe, il reposait,
Lumière vaincue par les ténèbres.
Quel jour glorieux ! Il apparaît,
D’entre les morts il se relève.

Strophe 3b.
Et sur ma vie, par sa victoire,
Le péché perd tout son pouvoir.
Il est à moi, je suis à lui,
Racheté par le sang du Christ.

Strophe 4a
Je vis en paix, je meurs sans crainte,
Gardé par la puissance du Christ.
Du premier cri au dernier souffle,
Jésus est maître de ma vie.

Strophe 4b (x2)
Les plans des hommes ou du malin
Ne peuvent m’arracher de sa main
Et, qu’il revienne ou me rappelle,
Par la force du Christ je tiens.


Temps de prières de louange

Chacun peut :

  • Louer Dieu pour la certitude de son amour éternel et inimaginable.
  • Partager une chose que la bonne nouvelle de l’Évangile a changé pour lui cette semaine


Méditation biblique – 1 Corinthiens 9.1-18


Aujourd’hui, dernier dimanche d’avril, est le jour que notre Fédération consacre aux vocations. Cette année, ce thème croise l’actualité de notre Église puisque nous sommes en réflexion à propos d’un 2ème ministère pastoral rémunéré.

Vous avez dit rémunéré ?

Le texte que j’ai choisi aujourd’hui traite de cette question de la rémunération des serviteurs de Dieu, mais pas seulement. Nous le trouvons dans la 1ère épitre aux Corinthiens. Cette épitre est connue pour dresser, sur plusieurs points, un constat consternant sur l’état de santé de cette communauté, une Église que Paul a lui-même fondée quelques années plus plutôt.  Notre thème est l’un de ces points.

En 1 Corinthiens 9.1-18, Paul s’exprime ainsi :

Ne suis-je donc pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? Vous-mêmes, n’êtes-vous pas un fruit de mon travail au service du Seigneur ? D’autres peuvent refuser de reconnaître en moi un apôtre : pour vous, du moins, c’est ce que je suis, car vous êtes bien le sceau qui authentifie mon ministère apostolique au service du Seigneur. Et voici ma défense contre ceux qui me mettent en accusation :

En tant qu’apôtres, ne serions-nous pas en droit de recevoir le manger et le boire pour notre travail ? N’aurions-nous pas le droit d’être accompagnés par une épouse chrétienne, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ? Ou bien, Barnabas et moi-même serions-nous les seuls à devoir travailler pour gagner notre pain ? Dites-moi : avez-vous jamais entendu parler d’un soldat servant dans une armée à ses propres frais, ou d’un vigneron qui ne mangerait pas des raisins de la vigne qu’il a plantée ? Quel berger élève un troupeau sans jamais profiter du lait de ses brebis ?

Et je ne tire pas mes arguments des seuls principes établis par les hommes. Car la Loi dit les mêmes choses. En effet, c’est bien dans la Loi de Moïse qu’il est écrit : Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu’il foule le grain. Dieu s’inquiéterait-il ici des bœufs ? N’est-ce pas pour nous qu’il parle ainsi ? Bien sûr que si ! C’est pour nous que cette parole a été écrite, car il faut que celui qui laboure le fasse avec espérance et que celui qui bat le blé puisse compter sur sa part de la récolte. Puisque nous avons semé parmi vous les biens spirituels, serait-ce de notre part une prétention exorbitante si nous attendions de vous quelque avantage matériel ? Du moment que d’autres exercent ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ? Eh bien ! nous avons préféré ne pas user de ce droit ; au contraire, nous supportons tout, afin d’éviter de faire obstacle, si peu que ce soit, à la Bonne Nouvelle qui concerne le Christ.

Et pourtant, vous le savez, ceux qui font le service sacré dans le Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient à l’autel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur l’autel. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette annonce de la Bonne Nouvelle.

Mais moi, je n’ai fait valoir aucun de ces droits. Et si je les mentionne ici, ce n’est pas pour les revendiquer ; je préférerais mourir plutôt que de me laisser ravir ce sujet de fierté. En effet, je n’ai pas à m’enorgueillir de ce que j’annonce la Bonne Nouvelle : c’est une obligation qui m’est imposée. Malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle ! Ah ! certes, si la décision d’accomplir cette tâche ne venait que de moi, je recevrais un salaire ; mais puisque cette décision n’a pas dépendu de moi, je ne fais que m’acquitter d’une charge qui m’a été confiée. En quoi consiste alors mon salaire ? Dans la satisfaction de pouvoir offrir gratuitement la Bonne Nouvelle que je proclame en renonçant volontairement aux droits que me confère ma qualité de prédicateur de la Bonne Nouvelle.

1 Corinthiens 9.1-18

Le contre-exemple corinthien

Paul dévoile son dilemme : j’ai droit, comme les autres apôtres, les douze, mais pas seulement, d’être rémunéré par vous pour mon travail au service de l’Évangile au milieu de vous. Mais j’ai préféré y renoncer pour ne pas être à votre charge. Et de fait, nous le voyons dans les Actes travailler de ses propres mains à fabriquer des tentes pour assurer sa subsistance. Il ne le dit pas ici, peut-être pour ne pas accabler les Corinthiens, mais plus tard il ajoutera avoir dû compter sur l’assistance d’autres Églises alors même qu’il consacrait l’essentiel de son temps à l’Église de Corinthe.

On pourrait percevoir de la fierté dans l’attitude de Paul, mais la triste réalité c’est que son choix est dicté par l’influence délétère, à Corinthe, de prétendus apôtres hostiles à sa personne : qu’il parle ou qu’il agisse, il est attendu au tournant ; et de fait, ne trouvant pas matière à lui reprocher d’avoir vécu aux crochets des Corinthiens, ils l’accusent d’avoir agi par ruse envers eux.

Un rappel des principes établis

  • D’une part, un principe universel : l’ouvrier mérite son salaire, et d’une manière plus générale chacun doit pouvoir tirer de son travail les moyens de subsister.
  • D’autre part, un principe spirituel : la loi de Moïse exige que les bêtes de somme elles-mêmes soient nourries en retour de ce qu’elles apportent ; au Temple, les prêtres eux-mêmes prélèvent pour leur nourriture une part des sacrifices qu’ils offrent sur l’autel.

Des pratiques courantes auxquelles personne ne trouve à redire. D’ailleurs, déroger à ces principes finirait par se retourner contre nous, car nous serions à terme privés de ces services ou de leur produit.

Et de conclure : pourquoi en irait-il différemment avec les serviteurs de Dieu ? Plus encore, Paul semble être aux prises avec une injustice personnelle : pourquoi ce que vous accordez sans rechigner à d’autres nous serait refusé, à Barnabas et moi, alors que je suis à l’origine de votre communauté ? Cette petite mesquinerie envers les fondateurs d’Église n’est pas si rare : on les a connus dès le début comme envoyés et financés par d’autres communautés, alors on se demande pourquoi on devrait du jour au lendemain les rémunérer…

Au-delà du préjudice matériel, c’est de la reconnaissance même de son ministère par les Corinthiens dont il se trouve privé par cet état de fait. Néanmoins, considérant comme supérieur son appel reçu de Dieu, sa vocation à proclamer l’Evangile, il sait faire sans… et à Corinthe, il a dû faire sans.

Quel exemple pour notre communauté aujourd’hui ?

Notre but n’est évidemment pas de stigmatiser les croyants de Corinthe. L’Esprit saint a voulu que cette lettre nous parvienne, de sorte que le contre-exemple nous permet de discerner quel est pour nous, pour notre Église, l’exemple à suivre sur ce sujet aujourd’hui.

Et donc l’exemple se construit tant en Église qu’à un niveau personnel ou familial. Appliqué à notre contexte, il pourrait se décliner ainsi :

  • discernement et évaluation du besoin d’un nouveau ministère pour la prochaine étape de notre projet d’Eglise ;
  • évaluation des ressources nécessaires et de leurs échéances ;
  • élaboration du cahier des charges sur la base de nos objectifs ;
  • reconnaissance du ministère d’un serviteur de Dieu parmi nous, de son adéquation au besoin et au contexte ;
  • engagement dans le choix et dans ses implications : un choix collectif avec des implications personnelles et familiales.

Prions :

Seigneur, conduis-nous tout au long de ce processus
aide-nous à discerner les besoins du Royaume ;
préside à nos réflexions et à nos travaux ;
équipe ton futur serviteur parmi nous ;
que ta volonté soit faite à l’heure du choix ;
pourvois à rendre concret notre engagement, Amen.


Questions pour aller plus loin, pour méditer ensemble ce texte

  • Quel regard est-ce que je porte sur la rémunération des serviteurs de Dieu et de leur famille ?
  • D’une manière ou d’une autre, nous avons tous reçu l’Évangile gratuitement. Ai-je à cœur que mon Église participe à sa proclamation gratuite autour d’elle, ailleurs en France et dans le monde ?


Chant

Tu es Dieu de cette ville

Strophe 1
Tu es Dieu de cette ville,
Tu es Seigneur de ce peuple,
Tu es Roi de ce pays,
Tu es la lumière dans ces ténèbres.
L’espérance des affligés
Et la paix des angoissés, Tu es.

Refrain
Nul n’est comme notre Dieu,
Nul n’est comme notre Dieu.
Des choses plus grandes sont à venir,
Des choses plus grandes
Restent à accomplir dans cette ville.
Des choses plus grandes sont à venir,
Des choses plus grandes
Restent à accomplir dans cette ville.

Strophe 2
Tu es Dieu, le Créateur,
Tu es Roi, le rédempteur,
Tu es Seigneur des seigneurs,
Tu es la force au cœur des faiblesses.
L’amour au sein des détresses
Et la joie dans la tristesse, Tu es.

Refrain
Nul n’est comme notre Dieu,
Nul n’est comme notre Dieu.
Des choses plus grandes sont à venir,
Des choses plus grandes
Restent à accomplir dans cette ville.
Des choses plus grandes sont à venir,
Des choses plus grandes
Restent à accomplir dans cette ville.

Fin (x2)
Des choses plus grandes sont à venir,
Des choses plus grandes
Restent à accomplir dans ce pays.



Prières

Prions, comme Jésus nous invite à prier le maître de la moisson d’y envoyer des ouvriers. Remercions-le pour ceux qu’il nous envoie. Réjouissons-nous pour ceux qui se préparent. Faisons-lui confiance pour ce dont nous avons besoin.

Nous voulons être fidèles dans la prière pour ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.

Prions également pour ceux qui fréquentent notre communauté (cf. annonces par email).


Offrande

Le dimanche des vocations nous interpelle : suis-je cohérent dans mes attentes envers ceux qui servent Dieu dans l’Église d’une part, et dans mon engagement financier d’autre part ? L’Évangile nous montre une voie sage :

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent et les cambrioleurs forcent les serrures pour voler. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni mite ni rouille pour détruire, ni cambrioleurs pour forcer les serrures et voler. Car ton cœur sera toujours là où est ton trésor.

Matthieu 6.19-21

Durant cette période sans nous réunir, nous pouvons donner notre offrande en ligne ou par virement (renseignements auprès des trésoriers de l’Eglise).


Et pour continuer…

Pour clore notre culte des vocations, nous pouvons retrouver, sur le site de notre fédération la liste des étudiants agréés. Prenons-en connaissance et prions pour eux :

Souvenons-nous :

La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Luc 10.2

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit saint soient avec vous tous !