Lecture biblique – Psaumes 46.11-12

« Arrêtez, crie-t-il, et reconnaissez que je suis Dieu !
Je domine les peuples, je domine la terre. »
Le Seigneur de l’univers est avec nous,
le Dieu de Jacob est notre forteresse.


Psaumes 46.11-12

Le psaume 46 était le psaume préféré de Martin Luther. Il a été lu par Billy Graham juste après les attentats du 11 septembre 2001, et il est souvent cité pendant des moments de détresse, de souffrance. Le contexte est peut-être « militaire », mais il nous rappelle que Dieu est maître de toutes choses… Il est le grand Dieu, le créateur de l’univers, Il est l’Éternel Dieu. Arrêtons, prenons le temps de contempler la grandeur de notre Dieu.

Mais s’il domine sur les nations et sur la terre, aucun détail ne lui échappe. C’est pour ces raisons que nous pouvons lui faire confiance pour chaque jour, pour chaque situation de nos vies et de notre monde. Il est notre seul abri quand l’orage arrive ; il est avec nous aujourd’hui et à jamais !



Louange

Infiniment Grand

Strophe 1
1. Quand je sonde l’univers,
Les astres que tu as créés,
Les océans, les mers,
Tout me révèle ta majesté.

Refrain a
Alors mon âme veut s’écrier,
De tout mon cœur je veux chanter.
Alors mon âme veut s’écrier,
De tout mon cœur je veux chanter.

Refrain b
Ô Dieu tu es infiniment grand,
Éternel puissant, Roi majestueux.
Ô Dieu tu es infiniment grand,
Éternel puissant, Roi majestueux.

Strophe 2
2. Quand je songe que tu m’as fait,
Que tu t’es révélé à moi,
Que pour moi tu as tout créé,
Tout me révèle ta bonté.

Refrain a
Alors mon âme veut s’écrier,
De tout mon cœur je veux chanter.
Alors mon âme veut s’écrier,
De tout mon cœur je veux chanter.

Refrain b (x2)
Ô Dieu tu es infiniment grand,
Éternel puissant, Roi majestueux.
Ô Dieu tu es infiniment grand,
Éternel puissant, Roi majestueux.


Mon seul abri

Strophe a (x2)
Mon seul abri, c’est toi,
Toujours mon cœur te chantera,
Car tu me délivres
Et chaque fois que j’ai peur
Je m’appuie sur toi,
Je m’appuie sur toi,
Et dans ma faiblesse,
Le Seigneur me rend fort.

Strophe b
Mon seul abri, c’est toi,
Toujours mon cœur te chantera,
Car tu me délivres
Et chaque fois que j’ai peur,
Je m’appuie sur toi.

Strophe c
Mon seul abri, c’est toi,
Toujours mon cœur te chantera,
Car tu me délivres
Et chaque fois que j’ai peur,
Je m’appuie sur toi.
Je m’appuie sur toi,
Et dans ma faiblesse,
Le Seigneur me rend fort.
(x2)
Je m’appuie sur toi.


Oh! Jésus, mon Sauveur

Strophe
Oh ! Jésus, mon Sauveur,
Seigneur, nul n’est comme toi.
Jour après jour, je te louerai,
Car ton amour est merveilleux.
Mon abri, mon refuge,
Mon réconfort, mon rocher
Tout ce qui vit, ce que je suis,
Ne cesse de t’adorer.

Refrain a
Chante au Seigneur, crie de joie terre entière.
À Dieu la gloire, la puissance et l’honneur.
Les monts s’inclinent et les flots rugissent
À l’écho de ton nom.

Refrain b
Je vois tes œuvres
Et mon cœur crie de joie ;
Je t’aimerai, je tiendrai par la foi.
Rien ne pourrait égaler
Tes promesses pour moi.


Temps de prières de louange

Chacun peut :

  • Identifier une chose grande, qui fait peur, ou en qui on peut être tenté de se confier… Dieu est plus grand !
  • Remercier Dieu de ce qu’il s’intéresse à nous personnellement.


Méditation biblique – Actes 4.1-22


Pierre et Jean parlaient encore au peuple, quand arrivèrent les prêtres, le chef des gardes du temple et les sadducéens. Ils étaient excédés de voir les deux apôtres apporter leur enseignement au peuple et annoncer en Jésus que les morts peuvent ressusciter. Ils les arrêtèrent et les mirent en prison pour la nuit, car il était déjà tard. Cependant, parmi ceux qui avaient entendu la parole de Dieu, beaucoup crurent, et le nombre des croyants s’éleva à 5 000 personnes environ.

Le lendemain, les dirigeants, les anciens et les spécialistes des Écritures s’assemblèrent à Jérusalem. Il y avait en particulier Hanne le grand-prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre et tous les membres de la famille du grand-prêtre. Ils firent amener les apôtres devant eux et leur demandèrent : « Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous fait cela ? »

Pierre, rempli de l’Esprit saint, leur dit : « Chefs du peuple et anciens : on nous interroge aujourd’hui à propos du bien fait à un infirme, on nous demande comment cet homme a été guéri. Eh bien, sachez-le, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : si cet homme se présente devant vous en bonne santé, c’est par le pouvoir du nom de Jésus Christ de Nazareth, celui que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts. Jésus est : “la pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée et qui est devenue la pierre d’angle.” Le salut se trouve uniquement en lui, car, nulle part dans le monde il n’a été donné aux êtres humains quelqu’un d’autre par qui nous pourrions être sauvés. »

Les membres du conseil étaient très étonnés, car ils voyaient l’assurance de Pierre et de Jean et se rendaient compte en même temps que c’étaient des gens simples et sans instruction. Ils reconnaissaient en eux des compagnons de Jésus. Mais ils voyaient aussi celui qui avait été guéri qui se tenait auprès d’eux et ils ne trouvaient rien à répliquer. Ils leur ordonnèrent alors de sortir de la salle du conseil et se mirent à discuter entre eux. Ils se disaient : « Que ferons-nous de ces gens ? Car tous les habitants de Jérusalem savent clairement que ce signe extraordinaire a été réalisé par eux et nous ne pouvons pas le nier. Mais il ne faut pas que la nouvelle de cette affaire se répande davantage parmi le peuple. Nous allons donc les menacer pour qu’ils ne parlent plus à qui que ce soit du nom de Jésus. »

Ils les rappelèrent et leur interdirent catégoriquement de prononcer ou d’enseigner le nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : « Jugez vous-mêmes s’il est juste devant Dieu de vous obéir à vous plutôt qu’à Dieu. Quant à nous, nous ne pouvons pas renoncer à parler de ce que nous avons vu et entendu. » Les membres du conseil les menacèrent de nouveau puis les relâchèrent. Ils ne trouvaient aucun moyen de les punir, car tout le peuple louait Dieu de ce qui était arrivé. Celui qui avait été miraculeusement guéri était en effet âgé de plus de quarante ans.



Actes 4.1-22

Eh ben, ils étaient énervés ! Qui donc ? Mais tous ces responsables religieux : les prêtres, les chefs des gardes du temples et surtout les sadducéens qui disent qu’il n’y a pas de résurrection (Marc 12.18). Ils ont rameuté les anciens, les spécialistes des Écritures, le grand-prêtre et sa famille… Ils se mettent ensemble, cherchent des solutions pour faire taire Pierre et Jean.

Pierre et Jean ? Oui, souvenez-vous : ils ont guéri un boiteux de naissance devant le temple. Vous vous demandez peut-être pourquoi tous ces gens se mettent dans un état pareil pour une guérison… D’ailleurs, tous les témoins de la scène se réjouissent d’un tel miracle, pourquoi pas eux ?

Le problème, c’est que Pierre et Jean en ont profité pour parler de Jésus. Jésus au nom de qui ils ont effectué cette guérison. Il leur fallait bien expliquer que ce n’était pas eux qui avaient guéri, mais la puissance libératrice du Christ ! Jésus, dont les responsables religieux pensaient être débarrassés, depuis qu’ils l’avaient fait exécuter par l’occupant romain. Jésus dont le corps a disparu, et dont les disciples affirment qu’il est revenu à la vie. C’est un cauchemar ! Et en plus le nombre des disciples de ce Jésus ne cesse de grandir. Il faut que cela cesse !

Alors ils font pression et interdisent aux deux hommes de continuer de parler de Jésus. Après tout, ce ne sont que des pêcheurs, des hommes sans instruction ! Mais voilà : ils ne semblent pas impressionnés ! C’est à ce moment-là que Pierre leur dit, avec un aplomb incroyable : « Jugez vous-mêmes s’il est juste devant Dieu de vous obéir à vous plutôt qu’à Dieu. » (v19)

Arrêtons-nous sur cette phrase : « Jugez vous-mêmes s’il est juste devant Dieu de vous obéir à vous plutôt qu’à Dieu. » Ou, reformulé par Pierre lui-même quelques jours plus tard : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux êtres humains. » (Actes 5.29.)

Cette sentence de Pierre est, il me semble, assez connue. Enfin, j’ai l’impression qu’on retient souvent de cette citation la partie autorisation à désobéir aux êtres humains. Ainsi, on peut s’en servir pour justifier de ne pas respecter une réglementation contraignante, surtout si c’est pour quelque chose qu’on fait dans le cadre de l’Église. Si c’est pour Dieu, alors ça va. Mais on peut aussi aller plus loin et se dire que, si faire telle chose me fait du bien, et puisque Dieu veut mon bien, donc je peux m’affranchir des barrières fixées. Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ! J’ai l’impression que dans ce cas, Dieu est une excuse, ou plutôt, que l’on devient son propre Dieu. On se construit notre propre système de règles, basé sur ce qu’on sent bien.

Or, dans notre récit, ce n’est pas ça ! D’un côté, les responsables religieux interdisent catégoriquement à Pierre et Jean de prononcer ou d’enseigner le nom de Jésus (v17). Cette interdiction rentre en opposition directe avec ce que Jésus leur avait demandé explicitement :

  • « Vous serez alors mes témoins à Jérusalem (…) et jusqu’au bout du monde. » – Actes 1.8
  • « Allez auprès des gens de tous les peuples et faites d’eux mes disciples, (…) enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. » – Matthieu 28.19-20

La désobéissance que Pierre et Jean prévoient n’est pas faite au feeling, mais elle est rendue nécessaire par une contradiction évidente entre ce qui leur est demandé et un ordre explicite de Dieu[1].

Ceci m’amène à une question : à quel point prenons-nous au sérieux les ordres de Dieu ? Car, si nous nous réclamons de ses disciples, nous devons obéir à ses commandements. On connaît le commandement le plus grand : aimer Dieu et son prochain (Matthieu 22.37-40). Mais on se limite parfois à une compréhension vague de ce commandement… Il devient alors une espèce de « tant que je ne fais de mal à personne, ça va ». Pourtant Jésus et les apôtres ont pris le temps d’expliquer ce qu’il sous-tend, et sur bien des points, c’est très précis !

  • Je pense, par exemple à l’exigence de réconciliation avec son frère. On se dérobe si souvent…
  • Ou alors, pour rester dans le thème, la soumission due aux autorités. Elle a coûté aux apôtres.
  • Ou bien encore, le commandement, tant cité, de se mettre en route et de faire des disciples. Où en est notre zèle ?

Oui, prenons-nous au sérieux les commandements de Dieu ?

« Jugez vous-mêmes s’il est juste devant Dieu de vous obéir à vous plutôt qu’à Dieu. »

Actes 4.19

Cette interpellation de Pierre, on peut la recevoir pour nous aussi. Obéissons-nous toujours à Jésus, à ses ordres explicites, ou nous laissons-nous impressionner par des hommes qui nous ordonnent le contraire ? Certains veulent interdire, d’autres nous ridiculisent, parfois, nous-même nous limitons, par confort…

Que le Seigneur nous renouvelle dans notre désir de le suivre !

Questions pour aller plus loin, pour méditer ensemble ce texte

  • Pensez-vous à un commandement de Dieu que vous avez du mal à mettre en place dans votre vie ?
  • Comment réagiriez-vous si des lois vous empêchaient de faire ce que Dieu nous commande ?

[1] On note au passage l’appui apporté à la divinité de Jésus. Si on se base sur les ordres cités plus haut (Ac 1.8 et Mt 28.19-20), ce que Jésus ordonne, Dieu l’ordonne !




Chant

Jésus, je te suivrai

Strophe 1a
1. Dans la joie, quand le soleil m’inonde
Sur les monts où ta présence abonde,
Oh ! oh ! Jésus, je te suivrai.

Strophe 1b
Dans la peine, quand mon âme sombre
Dans la vallée du deuil et de l’ombre,
Oh ! oh ! Jésus, je te suivrai.

Refrain a
Car tu es mort pour moi, je vivrai pour toi.
Tu t’es offert sans rien garder,
Tu as souffert pour me sauver.
Jésus, je te suivrai.

Refrain b
Je t’aimerai plus que la vie,
Te servirai malgré le prix.
Woh ! oh ! Jésus, je te suivrai.

Strophe 22.
Confiant quand ma foi est profonde,
Dans le doute quand ma paix semble fondre,
Oh ! oh ! Jésus, je te suivrai.

Refrain a
Car tu es mort pour moi, je vivrai pour toi.
Tu t’es offert sans rien garder,
Tu as souffert pour me sauver.
Jésus, je te suivrai.

Refrain b
Je t’aimerai plus que la vie,
Te servirai malgré le prix.
Woh ! oh ! Jésus, je te suivrai.

Pont
Woh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh !
Woh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh !
Jésus, je te suivrai.
Woh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh !
Woh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh ! oh !
Jésus, je te suivrai.

Refrain a
Car tu es mort pour moi, je vivrai pour toi.
Tu t’es offert sans rien garder,
Tu as souffert pour me sauver.
Jésus, je te suivrai.

Refrain b
Je t’aimerai plus que la vie,
Te servirai malgré le prix.
Woh ! oh ! Jésus, je te suivrai.



Prières

Prions pour les familles de notre Église (cf. mail d’annonces pour connaître les 3 familles et personnes pour lesquelles nous prions cette semaine).

Prions pour la mise en place du déconfinement progressif. Qu’entre tension économique, désir de retrouver une vie « normale » et prudence sanitaire, il soit fait en toute sagesse.

Et même si la pression se relâche, prions pour les soignants qui ont été très sollicités, et en particulier pour leur repos.


Offrande

Nous avons parlé aujourd’hui des commandements de Dieu, et quand on parle commandement, on pense souvent contrainte. Peut-être vivons-nous parfois l’offrande comme une contrainte. Pourtant l’argent que nous donnons peut aussi être une source de joie ; le Seigneur Jésus lui-même a dit :

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20.35.)

Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.

2 Corinthiens 9.7

Durant cette période sans nous réunir, nous pouvons donner notre offrande en ligne.


Et pour continuer…

Huitième dimanche sans nous voir. Je suis certain que nous nous manquons les uns aux autres. Alors pourquoi pas un petit message à un frère, une sœur qui nous manque ?

Jésus est : « la pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée et qui est devenue la pierre d’angle. »

Actes 4.11

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit saint soient avec vous tous !